Les deux-roues motorisés

Scooter, cyclomoteur, deux-roues motorisé, moto... Des termes différents qui désignent des véhicules parfois semblables mais pour chacun, il convient de s’assurer qu’ils ont les équipements obligatoires pour circuler en règle : rétroviseur, avertisseur sonore… Et pour vous déplacer en toute sécurité, apprenez à bien l’entretenir mais surtout quelle position de conduite est la plus adaptée.

3 familles de deux-roues motorisés

Le terme "les deux-roues motorisés" recouvre 3 grandes familles de véhicules. Comment se distinguent-ils ? Par leur puissance.

Le cyclomoteur

  • Moteur dont la cylindrée ne dépasse pas 49,9 cm3 ou dont la puissance est de 4 kW maximum.
  • 2 ou 3 roues.
  • Ne peut pas dépasser les 45 km/h.

La « 125 » ou « moto légère »

  • Moteur dont la cylindrée ne dépasse pas 125 cm3 et dont la puissance est de 11 kW maximum.
  • 2 ou 3 roues.

La moto

  • Moteur dont la cylindrée dépasse 125 cm3.
  • Dans cette famille, il y en a pour tous les goûts, toutes les bourses et toutes les utilisations : routière, sportive, moto trail, enduro, scooter...

Ce qu’on appelle "le scooter" peut appartenir à n’importe laquelle de ces catégories, en fonction de sa puissance. Ce qui le définit comme un scooter, c’est la conduite en position assise (comme sur une chaise) et l’embrayage automatique. Toutefois, l'embrayage automatique commence à être utilisé chez certains constructeurs pour leurs motos.

Acheter un deux-roues motorisé d’occasion ?

On peut être tenté d’acheter d’occasion car cela coûte moins cher, mais avant de conclure l’achat il faut vérifier :

  • que le véhicule n’ait pas été modifié techniquement (pot d’échappement non homologué, débridage, kit moteur, etc.),
  • le bon état général : usure des pneus, freins, feux et clignotants, etc.,
  • que le deux-roues n’ait pas déjà subi un accident.

Ne vous précipitez pas ! Pensez à poser un maximum de questions au vendeur, ça vous évitera les mauvaises surprises.

Le cas des engins de déplacement personnel motorisés (EDPM)

Les engins de déplacement personnel motorisés, aussi appelés EDPM, se multiplient et ils ne sont pas sans risque. Plusieurs questions se posent : Quelle assurance souscrire ? Quelles sont les règles de bonne conduite ? Les réponses dans la partie du site dédiée.

Les équipements obligatoires du deux-roues motorisé

Pour circuler "dans les règles" mais aussi en toute sécurité, votre véhicule doit disposer d’un certain nombre d’éléments obligatoires :

  • 2 feux clignotants à l’avant,
  • 2 feux clignotants à l’arrière,
  • 1 béquille,
  • 1 pot d’échappement homologué,
  • 1 rétroviseur gauche,
  • 1 avertisseur sonore,
  • 1 dispositif de freinage (frein avant, frein arrière),
  • 1 projecteur avant éclairant au moins à 25 mètres,
  • 1 dispositif réfléchissant arrière, des dispositifs réfléchissants latéraux oranges,
  • 1 feu rouge arrière,
  • 1 plaque du constructeur (marque, numéro d’identification du constructeur, niveau sonore de la moto au ralenti et le régime moteur auquel ce niveau sonore a été enregistré),
  • 1 certificat d’assurance en cours de validité,
  • 1 plaque d’immatriculation aux normes,
  • 1 certification d’immatriculation ou carte grise.

L'équipement obligatoire du deux-roues motorisé

La plaque d’immatriculation du deux-roues motorisé

Toutes les catégories de deux-roues motorisés doivent être obligatoirement immatriculées. Il faut faire les démarches en préfecture, moins d’un mois après l’achat du véhicule.

Depuis le 1er juillet 2015, les nouvelles plaques d’immatriculation doivent être au format 21x13 cm. Tous les deux-roues motorisés, quelle que soit leur ancienneté, doivent avoir une plaque aux nouvelles dimensions.

Entretenir son deux-roues motorisé

Comme tout véhicule à moteur, le deux-roues motorisé doit être régulièrement entretenu (généralement tous les 2 500 à 5 000 km, ou tous les ans selon les préconisations des constructeurs). Remplacement des filtres (à air, à huile…), des fluides (huiles, liquide de frein…), contrôle ou remplacement des pièces d’usures (plaquettes de frein, pneumatiques…) etc. sont nécessaires pour garantir sécurité, longévité et bonne revente de votre engin. Consultez le manuel technique du véhicule ou un spécialiste pour connaître la fréquence et le type d’entretien à effectuer.

Avant chaque trajet, pensez à vérifier la pression des pneus et le bon fonctionnement de l’éclairage avant et arrière.

Ne pas débrider son cyclomoteur !

Un cyclomoteur impliqué dans un accident sur deux était débridé !

Débrider ou "kiter" son cyclomoteur est très dangereux : cela augmente le nombre d’accidents et aggrave leurs conséquences.

Concrètement, quels sont les risques de rouler avec un cyclomoteur kité ou débridé ?

  • L’accident : les conducteurs qui n’ont qu’un permis AM ne sont pas formés pour conduire aussi vite et le véhicule n’est pas conçu pour dépasser les 45 km/h.
  • L’assureur n’indemnisera pas en cas d’accident.
  • L’amende peut aller jusqu’à 750 € et l’immobilisation du véhicule.

Comment savoir si un scooter de 50cm3 a été débridé ? C’est très simple : s’il peut rouler à plus de 45 km/h, c’est qu’il l’est !

La bonne position de conduite

Pour votre santé (éviter le mal de dos notamment) et votre sécurité, veiller à adopter la bonne position sur votre deux-roues motorisé.

D’autant que les cyclomoteurs et motos légères sont des véhicules dont le poids peut être proche du double du vôtre. Il vous faut chercher la meilleure position pour qu’en cas de dérapage, freinage ou virage serré, vous puissiez vous "rattraper".

La position du conducteur

  • Sur un cyclomoteur ou une moto légère : mettez-vous suffisamment à l’avant de la selle pour être à mi-distance des deux roues.
  • Sur une moto : calez-vous tout en avant de la selle, le bassin contre le réservoir et les cuisses au contact de celui-ci de chaque côté.

Dans tous les cas, votre casque doit former un triangle avec les deux roues :

La bonne position sur un deux-roues motorisé

La position du passager

Le passager doit être collé au dos du conducteur, genoux serrés, pour essayer de ne faire qu’un.